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Par jm.rober le 7 Août 2017 à 12:48
Comme chaque année, la direction des espaces verts de la ville de Limoges nous propose une animation, après le bois de la Bastide l'an dernier . C'est sur un parcours de bord de Vienne d'environ 2,500 km situé entre les deux ponts de pierre médiévaux.
Cet événement invitait ce 6 Août, le visiteur à une promenade inédite le long de cette belle coulée servant de grand miroir car l'eau est l'élément fondateur. La Vienne ( Vinhana en occitan) fût très présente dans l'histoire de Limoges et sa vie locale . Avant d'être aujourd'hui un lieu récréatif et voué à la promenade tant convoité, les bords de la Vienne ont été le théâtre d'une intense vie industrielle et populaire.
Les usages de l'eau
A chacun son idée de confection..........
Un bateau au pied du Pont Neuf, mais pourquoi faire ? clic sur les photos pour en savoir plus
Cela se trouve sur la deuxième photo
Les usages de l'eau
Dans ses reflets de Vienne, la Direction des Espaces verts de la ville de Limoges expose son savoir-faire en mode scénographie tout au long de notre parcours avec la nature au sens animal et végétal, les paysages culturels à travers son patrimoine
reflet végétal avec cette barque bien fleurie
Notre belle lavandière en compagnie de kayakistes
Ici s'arrête momentanément cette balade de sous un grand soleil au km 1,250......Mais que nous poursuivrons si vous le souhaitez avec le passage sur l'autre rive dans mon prochain billet et finir le km 1,250 restant.
Un dimanche d'Août au bord de l'eau " Reflets de Vienne " 2/2
Cette belle promenade sans la moindre difficulté et ponctuée d'installations qui dévoile toutes les richesses de ce lieu , est visible jusqu'au 30 octobre 2017
14 commentaires -
Par jm.rober le 19 Mai 2017 à 18:00
Bonjour à tous......je constate que vous êtes craintif envers cet animal dont la chair ressemble énormément à celle du lièvre. Il est vrai que cet animal peut transmettre la leptospirose, donc déjà cela nécessite des précautions : de portez des gants, puis ensuite de le faire cuire à cœur.
(si parfois intéressé voici la recette, clique sur le bocal)
Bon revenons, au marais poitevin et ses canaux autour de la capitale de la Venise verte. C'est 8200 km de canaux qui sillonnent le marais poitevin.
Légende
On dit que la naissance du Marais poitevin serait la suite du passage de Gargantua.
Lors de son passage sur la région Gargantua qui venait de la Rochelle et se dirigeait sur Niort . Sortant d'une beuverie bien arrosée ,se vit contraint de faire un arrêt pressé pour libérer le trop plein .en équilibre un pied sur la cathédrale de Luçon et l'autre sur l'église de Niort , il se tourna vers l'ouest pour se soulager de ce trop plein qui inonda la région jusqu'à la mer . C'est ainsi que le Marais poitevin aurai pris naissance !
Le Marais Poitevin est l'une des rares zones humides de France. Après la Camargue, c'est la deuxième plus grande zone humide de France. Il couvre au total environ 100 000 hectares. C'est la Sèvre Niortaise, le fleuve côtier qui est la principale artère hydraulique pour alimenter le marais Poitevin qui prend sa source près de Sepvret dans les Deux-Sèvres. Le marais poitevin s'étend d'Est en Ouest sur 70km de Niort à L'Océan. Sa zone regroupe le Poitou-Charentes et le Pays de Loire, trois départements les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime et la Vendée . le tout sur 75 communes.
Celui-ci est composé de différentes zones humides qui le composent, marais mouillé, marais désséché, baie de l’Aiguillon
Plus d'informations clique sur la carte
Mais reprenons le cours de notre balade en barque le long de ses canaux appelé Conches avec notre batelier et ses explications sur cette faune et flore.
Eh oui, on n'est dans la période des amours
Les mâles vont posséder une plume recourbée près de la queue qu'on appelle la « plume sexuelle »
Eh oui, la dernière tempête est passée par la, quand on connaît leur hauteur du peuplier dans les marais "environ 35 m". On imagine le fracas
On aperçoit des vaches Maraîchine
Au feu
Eh oui, lors de la décomposition des plantes par des bactéries , celles-ci vont se transformer en gaz carbonique et en méthane
Alors il ne reste plus qu'à remuer l'eau au fond avec la pigouille pour faire remonter les gaz dont le méthane sous forme de bulles . Il ne reste plus qu'à allumer le briquet à la surface pour déclencher le feu. Certains lieux sont plus propice à ce genre de phénomène.
Nous allons retrouver la Sèvre Niortaise et Coulon et son musée du Marais
La sèvre niortaise et ses différents embarcadères
Des jolies petites fleurs bleues qui nous rase la tête
Poursuite sur un autre petit conches pour rejoindre notre embarcadère ou plutôt débarcadère....
Fin de cette belle balade ou l'on a beaucoup appris. Grand merci à notre jeune batelier pour toutes ses explications ....."sans compter"
Bon mais tout cela ça creuse
Dernier coup d'œil sur le conches et l'embarcadère vide
Retour sur Coulon pour une dernière visite rapide de la ville.
Dont la maison de la Coutume
Un panneau d'information nous explique l'origine de la "Coutume" et nous rappelle le rôle joué par le port de Coulon. On peut en effet y lire:
"Aux confins de trois provinces, le Poitou, l'Aunis et la Saintonge, le port de Coulon fut l'un des plus considérables du bassin de la Sèvre Niortaise. En 1840, cette importante station de batellerie entre Niort et Marans enregistre le passage de 2 668 barques transportant bois, tuile, grain, fourrage, charbon, vin, etc…
Sous l'Ancien Régime, un droit de navigation, la "Coutume" était perçu pour financer les frais d'entretien des voies d'eau. Aussi, la "Grande Coutume de Sèvres" est instaurée dès le 14ème siècle, s'ajoutant au droit de quai, le "rivage" levé dans chacun des nombreux petits ports des différentes localités maraîchines."Et ce beau tableau un mélange de fleurs,Sèvre et barques
Eh oui ....il fallait bien rentrer à Limoges, mais rempli de souvenirs et de photos .
15 commentaires -
Par jm.rober le 17 Mai 2017 à 08:00
Eh oui la matinée a été dure .....alors ça creuse.....
Après ce bon repas...direction l'Embarcadère de La Repentie
Pour l'embarquement
C'est parti pour 1h30 de balade
Pour cette promenade au travers des canaux dans les marais, le touriste à le choix. Il peut s'effectuer avec ou sans guide-batelier . Une balade sans guide a l'air assez amusante . Mais elle ne permet pas d'avoir ses précieuses informations sur le Marais Poitevin et ses canaux .
Car un batelier à bord permet tout d'abord de ramer ou pigouillier à l'aide de sa Pigouille et surtout les petits détails car tout au long de notre parcours notre surprise fut grande en explications sur l'architecture paysagère
Comme les frênes têtards dont le tronc ne pousse pas au dessus d'une hauteur de deux mètres environ. Leur permettant d'être trapus au niveau des racines qui maintient les berges.Certains sont centenaires avec des formes sculpturales
Notre batelier et sa fameuse pigouille
On y trouve ausssi l'Aulne arbre appelé aussi Vergne
C'est aussi la présence de saules pleureurs ou argentés qui sont tordus ainsi que leurs pousses.
Ci-dessous un saule argenté
Le marais poitevin s'est aussi les cultures et l'élevage avec la Maraîchine la race local de couleur marron clair . La Parthenaise autre vache de la région de couleur marron et une autre race importé du Cantal la Salers
On y trouve aussi des peupliers majestueux qui atteignent des hauteurs jusqu'à 35 mètres . Ils sont exploités entre 25 et 30 ans
Coté faune on peut y découvrir, le héron, le cygne, le chevreuil, la grenouille et le myocastor . Car le long des berges on peut voir des trous qui sont l’œuvre de cette animal dont le poids moyen et de 8 à 10 kg.. mais certains peuvent atteindre jusqu'à 16 kg. Cet animal est plus connu sous le nom de Ragondin que l’on assimile souvent, à tort, au rat. Pourtant Myocastor et le cousin du Castor. Son origine, il fut importé d’Amérique du Sud et élevé pour sa fourrure pour ses dames . Il s’est ensuite répandu par évasions ou lâchers volontaires. Sa présence dans le Marais Poitevin est devenue un véritable problème pour le maintien des berges. Les terres sont creusées et les berges s’effondrent. Sa population est estimée à 40000 mais elle peut atteindre jusqu'à 60000 certaines années.
Dans le Marais Poitevin, sa viande est exploitée pour en faire des pâtés, rillettes, civets ou confits. Sa graisse et les os sont utilisés dans la fabrication de produits cosmétiques, rouges à lèvres, fonds de teint.
Je vous donne rendez-vous pour un troisième billet et voir la flamme sortie de l'eau sur le bateau et plus
18 commentaires -
Par jm.rober le 15 Mai 2017 à 10:45
Hier matin , Nous prenons la route en bus pour une belle aventure, qui depuis longtemps très longtemps nous trotté dans notre tête..... faire un jour les Marais Poitevin."soit pour l'avoir vu sur des blogs soit en documentaire" On voulait connaître ce lieu de visuel..... C'est après 2h45 de bus que l'on arrivé à COULON et sa Maison du Marais. C'est un lieu d'apprentissage pour toute une profession....qui gère ce lieu avec minutie de plusieurs hectares qui comporte de nombreux canaux qui subissent les aléas du temps et des tempêtes,arbres déracinés, inondations dû au surplus d'eau et au faible dénivelé de la Zone vers la mer.
Mais nous n'étions pas les premiers car certains avaient dormis sur place
Quelques avant goût pour notre journée qui nous attendait
Puis la Maison du Marais
La Maison du Marais lieu ouvert depuis 1987 et idéal pour apprendre et découvrir se qu'est le Marais poitevin, ses paysages, son histoire et toutes ses richesses. Un endroit idéal pour apprendre , Comment est né le Marais poitevin ? Est-ce que c'est vrai qu'il y avait la mer avant ? Comment les canaux ont été creusés ? Et par qui ? Aujourd'hui, quels animaux et quelles espèces peut-on observer ? Est-ce qu'il y a toujours de l'eau ? Nombres de questions, et bien d'autres qui y trouvent leurs réponses grâce à l’exposition « Le Marais, comment ça marche ? », avec une projection du Maraiscope et ses salles de visites.
La taille des différentes barques en bois utilisées durant une époque car aujourd'hui celles-ci sont fabriqué en d'autres matières .Clic sur la photo
La projection du Maraiscope nous montrant la vie du marais depuis sa période au celui-ci était recouvert par l'océan à nos jours .Une projection ou l'on apprend beaucoup sur ce lieu qui fait rêver le tourisme de part son mode fonctionnel. Mais qui selon le guide est souvent un lieu de tension avec l'eau géré aujourd'hui par l’établissement public du Marais poitevin (EPMP) a créé par le décret n°2011-912 du 29 juillet 2011. Il coordonne la gestion de l’eau et de la biodiversité sur le Marais poitevin et sur les bassins versants qui l’alimentent, soit un périmètre d’intervention total de 639 000 ha.
Quelques photos avant notre balade en barque au travers des canaux avec un chauffeur particulier " un batelier "
Bon tout cela ça creuse l'estomac...Ouah!!! comme le temps passe vite déjà 12h 45. Si on passé à table, allez chacun sa place.
Bon on se retrouve pour un second billet au travers des canaux et de la biodiversité
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