
Alors que dans 50 jours sera commémoré les 70 ans du massacre d'Oradour sur Glane, la cicatrice reste intacte même après plusieurs visites. Seule l'érosion en traversant le village martyr, nous montre le temps écoulé qui nous s'épare de cet événement tragique de la seconde guerre mondiale . Un lieu qui suscite toujours autant d'intérêt de la part du visiteur ( jeune ou vieux ) pour essayer de comprendre pourquoi une telle atrocité a pu être commise après le passage par le centre de la mémoire .

Retour sur l'histoire :
Dans l'après midi du 10 Juin 1944 des soldats nazis de la division allemande « Das Reich » ont massacrés la population du petit village passible d'Oradour sur glane en Haute Vienne.
Alors que la seconde guerre mondiale touche à sa fin sur le sol Français, suite au débarquement des alliés sur les plages normandes. Le 6 juin 1944, appelée en renfort dans le nord du pays « la division allemande Das Reich » remonte depuis Montauban, ville situé dans le Tarn et Garonne.
Une des deux unités d'infanteries blindée « le régiment Waffen SS Der Führer » arrive dans le petit bourg d'Oradour sur glane situé à seulement 20 kilomètres de Limoges en Limousin. Aussitôt ils encerclent le village et rassemblent l'ensemble de la population sur la place principale du village. Puis la trient avec les femmes et enfants d'un côté et les hommes de l'autre.
Les hommes seront répartis dans différents lieux « granges, cours et remises et y seront exécutés à la mitrailleuse, puis achevés à l'aide de pistolet pour les survivant de ce massacre. Puis les corps sont recouverts de bottes de paille ou fagots sur lequel les SS y mettent le feu afin d'enlever toutes traces.



Puis les soldats nazis après avoir emmenés et enfermés les 247 femmes et les 207 enfants dans l'église. On installés une caisse contenant un gaz asphyxiant, commandée par des cordons-mèches, l'ensemble a explosé par erreur, une fumée noire et épaisse, suffocante sans dégage. Alors une fusillade a suivie sur les femmes et enfants dans l'église.Puis les soldats nazis jetèrent des fagots, de la paille, des chaises en pêle-mêle sur les corps qui gisent au sol, puis ils y mirent le feu . Aujourd'hui encore on peut se rendre compte de la forte chaleur que ce brasier pouvait avoir en regardant le reste de la cloche fondue dans l'église.



Une seule personne sortira vivante de l'église en s'échappant par la fenêtre centrale à l'arrière de l'autel, suite à l'explosion des vitraux, permettant ainsi aujourd'hui de pouvoir connaitre par son témoignage le déroulement de cette après midi macabre.
Cette vidéo réalisée en 2012 par le Savoyard Pascal Lemoine, nous offre un autre regard sur le village martyr d'Oradour sur Glane, on y entend resurgir du passé le bruit des chenilles, tout comme le martellement des bottes allemandes et surtout les cris de femmes et d'enfants......
De cette cruauté macabre, seul six habitants échappent du massacre qui a fait 642 victimes, hommes, femmes et enfants.
Depuis 1999, ce village martyr est accouplé avec le centre de la mémoire « un mémorial ou musée » qui témoigne des atrocités commissent par les nazis au cours de la seconde guerre mondiale, un concept qui a pour vocation d'informer et d’œuvrer auprès du visiteur sur des documents recueillies pour que de tels événements ne se reproduisent plus jamais.


Il ne faut jamais oublier pour que cela n'arrive plus jamais !